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Tout sur la saison cycliste 2007

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Message par espoir Sam 14 Juil - 19:40

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 1854446747jg1.th
Tour de France (7ème 2tape) - Gerdemann se révèle
Linus Gerdemann (T-Mobile) a remporté la première étape de la trilogie alpine, au Grand Bornand. Il prend également le maillot jaune de leader. Du côté des favoris, la bagarre attendue dans le col de la Colombière n'a pas eu lieu.
Ni les favoris, ni les Français, pour leur fête nationale, n'ont voulu se montrer sous un soleil de plomb. C'est finalement un coureur de la nouvelle vague qui a tiré son épingle du jeu dans les premiers lacets de cette Grande Boucle 2007. Jeune espoir allemand passé notamment par la CSC, Linus Gerdemann confirme son potentiel en s'adjugeant la première étape de haute montagne. Il s'offre également le maillot jaune de leader.
Membre de la grande échappée du jour où figurait 15 coureurs dont trois français Jérôme Pineau, Laurent Lefèvre (Bouygues Télécom) et Benoît Vaugrenard (Française des Jeux), l'Allemand de la T-Mobile parait alors le plus fringant dans le col de la Colombière, principale difficulté du jour placée à 15 kilomètres de l'arrivée, et passe à l'attaque en compagnie de Dimitri Fofonov (Crédit Agricole) avant de lâcher le Kazakh.
Les favoris en gardent sous la pédale
Derrière, les Predictor de Cadel Evans ont d'abord fait l'effort, dans le peloton, avant que les CSC n'embraient dans la portion plane avant la Colombière. Malgré un matelas de cinq minutes au pied du premier grand col du Tour 2007, le groupe des favoris emmené ensuite par les Rabobank, pour Michael Rasmussen et les points du meilleur grimpeur, ne comble pas suffisamment l'écart pour revenir sur le natif de Münster. Malgré le retour de Landaluze dans les pourcentages diffciles de l'ascension, il parvient à basculer en tête, au sommet, avant de faire la descente à bloc vers le Grand-Bornand.
Le vainqueur d'une étape du Tour de Suisse, il y a deux ans, résiste au retour du Basque pour remporter son plus beau succès chez les pros en plus d'endosser le maillot jaune et la tunique blanche de meilleur jeune.Je n'ai pas vraiment de mots pour exprimer ce que je ressens. "Je tiens à féliciter toute l'équipe et Rolf (Aldag) qui m'a bien préparé" déclarait-il à l'arrivée. Mais aujourd'hui, ce qui a plutôt été attendu, c'était la bagarre entre les leaders et sur ce point le spectacle a été assez décevant. Aucun des leaders ne s'est mis en évidence malgré la courte présence des Caisse d'Epargne en fin d'étape.
Ni même Moreau, le tour frais champion de France, n'a osé passer à l'attaque contrairement à ce qu'il avait fait lors du dernier Dauphiné Libéré. Une impression de déjà vu. L'an passé, la première étape montagnarde avait accouché du même scénario, sur la route de Pau. Il faudra ainsi attendre demain et la première arrivée en altitude à Tignes, précédées par l'ascension du Cormet de Roselend et du Petit-Saint-Bernard, pour voir une nouvelle hiérarchie se dessiner parmi les cadors.
Eurosport du 14/07/07
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Message par espoir Lun 16 Juil - 20:45

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 2956648492ci3.th
Tour de France (9ème étape) - Rasmussen: "Je suis réaliste"
Maillot jaune à l'issue de l'étape de Tignes, le Danois Michael Rasmussen préfère ne pas s'emballer quant à ses chances de victoire finale. Le grimpeur de la Rabobank, conscient de ses limites dans les chronos, continue de viser avant tout un troisième maillot à pois consécutif.

Durant la dernière ascension, à quoi avez-vous pensé? Au maillot à pois? Ou au maillot jaune?
J'ai attaqué pour prendre le maillot à pois et gagner l'étape. Au fur et à mesure de la journée, la conquête du maillot jaune est devenue une possibilité.
En franchissant la ligne, vous n'avez pas levé les bras. Vous pensiez à prendre un maximum de temps à vos adversaires?
Absolument. Je savais que pourrais prendre le maillot jaune, mais je pensais que ce serait très serré, que ça se jouerait à quelques secondes. Alors je ne voulais surtout pas prendre de risques. Il n'y avait pas la place pour faire la fête sur la ligne. J'aurais tout le temps de le faire lors de la journée de repos. Il s'agissait de prendre le plus de temps possible aux autres.
Samedi, vous sembliez frustré après l'étape du Grand-Bornand&hellip
Il y a eu un petit problème de communication dans l'équipe, mais c'est oublié. Nous en avons parlé entre nous au briefing dimanche matin. Mon objectif à Tignes, c'était de me débarrasser de la frustration de ne pas avoir attaqué la veille pour la victoire. Mais en fait je n'étais pas prêt hier. J'étais peut être trop ambitieux hier je n'avais pas les jambes pour gagner. Je les avais dimanche et l'équipe a vraiment très bien couru.
Tout s'est déroulé selon votre plan?
Oui, tout s'est passé comme prévu. Nous voulions que l'échappée ne possède pas plus de deux ou trois minutes d'avance au pied du Cormet de Roselend, afin de me permettre de revenir. J'ai senti que c'était le bon moment pour attaquer. A vrai dire, j'ai été un peu surpris de réussir à creuser l'avantage sur la montée d'Hauteville, car ce n'est pas une ascension qui se prête à une échappée solitaire, d'autant qu'il y avait du vent, et ce n'était particulièrement raide.
Pensez-vous que vous pouvez gagner ce Tour de France?
Je ne sais pas. Il reste encore deux semaines de course jusqu'à Paris et je dois négocier 110 kilomètres de contre-la-montre, ce qui n'est vraiment pas ma spécialité comme je l'ai montré par le passé. Il n'y a vraiment rien de fait. Je suis donc réaliste par rapport au maillot jaune. Les Pyrénées s'annoncent très dures cette année, c'est plutôt à mon avantage. Mais encore une fois, il y a ces deux chronos. Mais en ce qui concerne le maillot à pois, c'est ce qui m'intéresse le plus et je crois que je peux le défendre pendant les deux prochaines semaines.
Avez-vous travaillé spécifiquement le contre-la-montre?
Non. Je suis un pur grimpeur. Si je dois garder le maillot jaune jusqu'au bout, il me faudra grimper plus vite que je ne l'ai jamais fait, car je sais que je vais perdre beaucoup de temps dans les deux chronos. Il y a deux ans, je ne suis pas passé loin du podium. Sans toutes ces chutes dans le chrono de Saint-Etienne, je serais monté dessus. Depuis, l'idée de pouvoir remporter un jour le Tour me traverse l'esprit&hellip
Eurosport 15/07/07


Dernière édition par le Lun 16 Juil - 20:51, édité 2 fois
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Message par espoir Lun 16 Juil - 20:50

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 3604493077vi3.th
Tour de France - Moreau: "Rien à perdre"
De tous les favoris, Christophe Moreau (AG2R) est sans doute celui qui a produit la meilleure impression dimanche lors de la 8e étape. Si, au niveau comptable, l'opération est presque nulle, le Belfortain a tout de même prouvé qu'il faudrait compter avec lui. Il peut croire en ses chances.
On l'attendait au tournant. Flanqué de son maillot de champion de France, Christophe Moreau a déclenché son feu d'artifice avec un jour de retard. A l'arrivée, pas un pétard mouillé, mais pas de bouquet final non plus. Les candidats au maillot jaune sont encore sur la réserve. Personne n'a encore gagné ce Tour évidemment. Plus surprenant après deux jours dans les Alpes, personne ne l'a perdu non plus. Ce n'est pas la faute de Moreau., le seul des favoris à avoir assumé son statut dimanche dans la montée vers Tignes. "On aurait presque pu mieux faire au niveau des écarts mais le bilan reste très positif", juge-t-il.
Le leader de l'équipe AG2R a toutes les raisons de se montrer satisfait. 7e du général, présent dans le premier wagon des favoris, il a eu la confirmation que sa forme du Dauphiné ne s'est pas envolée. A voir la manière dont il a agi, il compte incontestablement parmi les favoris de ce Tour. C'est lui qui a tiré la première cartouche, dès les premiers lacets de l'ascension finale. Ils n'ont alors pas été bien nombreux à suivre le Français. Seuls Valverde, Schleck, Mayo, Evans, Kashechkin et, un temps, Popovych et Contador, ont pu lui emboîter le pas. Moreau voulait voir. Il a vu, et ses adversaires avec.
Repos en famille
Dommage, 100 fois dommage qu'aucun de ses compagnons de route n'ait choisi de rouler aussi fort que lui. "C'est comme ça, c'est la course, confie-t-il, un brin fataliste. A 36 ans, on ne la fait pas à Moreau. "On n'est pas ici pour se faire des cadeaux et on ne s'en fait pas. C'est le Tour de France. On ne porte pas le même maillot. En plus, j'avais la pancarte." Certes, mais un Valverde, un Evans avaient pourtant tout intérêt à creuser de gros écarts sur le groupe Vinokourov-Klöden. Il y avait du beau monde à éliminer. Seul Kashechkin avait de bonnes raisons de ne pas se montrer actif.
Vincent Lavenu se montre moins compréhensif que son protégé. Le manager d'AG2R s'explique mal l'attitude de certains. "Je pense qu'on a raté l'occasion de gagner deux à trois minutes de plus sur Vinokourov, regrette-t-il. Seul Popovych a roulé au début. Un gars comme Mayo n'a fait que flinguer. Finalement, à l'arrivée, c'est lui qui a raison aujourd'hui puisqu'il prend un peu de temps à tout le monde." Mais il y voit aussi une raison d'y croire: "La tactique des directeurs sportifs, c'est une chose. Les jambes des coureurs, c'est autre chose. Si certains n'ont pas roulé avec Christophe, c'est peut-être tout simplement parce qu'ils n'étaient pas capables de le faire."
Moreau, lui, a les jambes. Et le moral qui va avec. "Je suis vraiment très content de mon étape même si j'ai très mal aux jambes. Je voulais essayer, attaquer. Il fallait faire une première sélection. Finalement, je n'ai absolument rien à perdre sur ce Tour ." Lui qui a souvent couru sur la retenue ose enfin se lâcher. Ça promet pour la suite, même si, comme il le rappelle, mardi "dans le Galibier, ce sera autre chose." Dimanche soir, il a revu sa petite famille. "Je l'ai dit à Emilie: 'ne viens pas avant Tignes, ce sera ma récompense.' Les voir (NDLR: avec Margaux, sa petite fille), ce sera mon plus beau trophée. Aujourd'hui, j'avais cette motivation-là." La vie est belle pour Christophe Moreau. Pourvu que ça dure.
Eurosport 16 Juillet 2007
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Message par espoir Mer 18 Juil - 18:21

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 3015505278bu5.th
Tour de France (10ème étape) - Rasmussen tient le choc
Pour sa première journée en jaune, Michael Rasmussen a parfaitement géré la pression que lui imposait sa précieuse tunique. Solide leader, le Danois possède 2'35" d'avance sur Valverde. Ses difficultés lors des épreuves chronométrées devraient le motiver pour attaquer de nouveau dans les Pyrénées.
Michael Rasmussen a-t-il changé de dimension ? Meilleur grimpeur de la Grande Boucle en 2005 et 2006, le Danois avait annoncé avant le départ du Tour de France ne pas faire de fixation concernant la défense de son maillot à pois. Impeccable de maîtrise lors de la 8e étape, Rasmussen y a réalisé un retentissant triplé : victoire à Tignes, maillot à pois mais surtout obtention du premier maillot jaune de sa carrière. La journée de repos a dû lui remettre les idées en place. Lui a-t-elle donné d'autres ambitions ? C'est fort probable.
Au moment de prendre part à la 9e étape qui reliait Val d'Isère à Briançon, l'homme d'Holbaek possède près de trois minutes sur les principaux prétendants à la victoire finale. La veille, en conférence de presse, Rasmussen avait prévenu ses adversaires : "Les favoris sont toujours les mêmes, mais je pense qu'un nom a été rajouté à cette liste, le mien." Tout au long des 159,5km qui ornaient cette 9e étape, le Danois n'a jamais été bousculé. Ou presque.
Et même quand la Discovery Channel, emmenée par les fougueux Alberto Contador toujours aussi explosif ou un peu plus tôt dans la journée par Yaroslav Popovych et Vladimir Gusev, l'homme ne s'est pas affolé : "Mon équipe a fait un travail remarquable en contrôlant le rythme jusqu'à la moitié de l'ascension vers le Col du Galibier. Après je me suis senti un peu isolé quand il y a eu toutes les attaques, mais je m'y attendais. Il y en avait à droite, à gauche, j"avais le sentiment d"en voir un million."
Un contre-la-montre à 100%
"Mon objectif, c'est de défendre le maillot jaune le plus longtemps possible et pourquoi pas jusqu'à Paris. J'ai une bonne équipe. Aujourd'hui, j'ai été isolé sur le Galibier mais j'ai été avec les meilleurs jusqu'à la fin. J'ai essayé de suivre, en me focalisant sur Valverde parce que je savais qu'il avait encore un coéquipier", a commenté le discret Nordique. Il a raison d'évoquer sa formation car son statut y a changé. Quand on lui parlait de Denis Menchov, Rasmussen évoquait encore lundi qu'il préférait "être le seul leader" mais qu'il était prêt à s'adapter à toute situation de course.
A la sortie de la 9e étape, son discours a probablement changé. Dans le Galibier, sur l'attaque d'Alejandro Valverde, son coéquipier russe s'est effondré une première fois. Puis a connu toutes les peines du monde à effacer la dernière difficulté du jour, ne prenant que la 32e place à l'arrivée, à 4'33" du Colombien Mauricio Soler (Barloworld). Menchov, relégué au 18e rang du général (à 7'10"), n'a plus le choix et devra désormais se contenter du costume de simple lieutenant.
A l'aise quand les pentes s'élèvent, Rasmussen a conscience que les épreuves chronométrées (54km à Albi, samedi 21, et 55,5km en Charente, vendredi 27) ne seront pas à son avantage. Mais ne se laisse pas abattre : "Le maillot jaune est un grand facteur de motivation et pour la première fois de sa carrière, je m'apprête à faire une épreuve contre la montre à 100%. Maintenant la priorité de l'équipe c'est de défendre le maillot jaune, le maillot à pois est secondaire. Mon salut passe tout de même principalement par les étapes de montagne, parce que c'est là que je peux faire la différence." Pour se donner un peu plus de chances de victoire finale, "Chicken" sait qu'il devra limiter les dégâts samedi à Albi puis réaliser un nouveau show dans les Pyrénées. Le laissera-t-on partir cette fois-ci ? Rien n'est moins sûr...
Eurosport du 18/07/07
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Message par espoir Mer 18 Juil - 18:27

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 070718135348ntx5ann30ace2
Cyclisme: l'Allemand Patrik Sinkewitz contrôlé positif à la testostérone
L'Allemand Patrik Sinkewitz, de la formation cycliste T-Mobile, qui a abandonné dimanche dans le Tour de France, a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif à la testostérone le 8 juin dernier, a annoncé mercredi la Fédération allemande de cyclisme (BRD).
Selon la BRD, le contrôle antidopage inopiné réalisé le 8 juin à l'entraînement a révélé la présence de testostérone dans l'échantillon A de Sinkewitz.
"Comme c'est le cas dans ce genre de procédure, le coureur dispose de cinq jours pour demander une contre-expertise", a indiqué la Fédération allemande dans son communiqué.
"Si la contre-expertise devait confirmer le résultat de l'échantillon A, une procédure disciplinaire sera ouverte par la BRD et Patrik Sinkewitz ne pourra plus être sélectionné en équipe d'Allemagne", a conclu le communiqué.
Sinkewitz et quatre de ses coéquipiers de l'équipe T-Mobile se trouvaient au moment du contrôle inopiné dans les Pyrénées pour un stage d'entraînement en vue du Tour de France.
Selon des sources proches du dossier, le rapport testostérone/épitestostérone de l'échantillon A de Sinkewitz s'est établi à 24 alors qu'il y a anormalité lorsque la valeur est supérieure à 4.
"Patrik a été suspendu et si l'échantillon B confirme le premier résultat, il sera mis fin à son contrat", a déclaré à l'AFP Bob Stapleton, le patron de l'équipe T-Mobile.
La testostérone, hormone stéroïde anabolisante, est à l'origine du contrôle positif de l'Américain Floyd Landis, vainqueur du Tour de France 2006 dans l'attente d'un jugement de la cour d'abitrage américaine indépendante, et plus récemment de l'Allemand Matthias Kessler, licencié la semaine dernière par son équipe Astana.
Le coureur de 26 ans a abandonné dimanche le Tour de France à l'arrivée de la 8e étape à Tignes (Savoie) après avoir percuté un spectateur alors qu'il regagnait l'hôtel de son équipe: il est hospitalisé dans la région de Hambourg (nord) et devait être opéré de la mâchoire dans la journée.
Originaire de Fulda (centre-ouest), Sinkewitz a rejoint en 2006 la formation T-Mobile en provenance de l'équipe QuickStep, où il avait fait ses débuts professionnels en 2001.
Il a remporté en 2007 le Grand Prix de Francfort et terminé à la deuxième place du Championnat d'Allemagne sur route.
Le dopage revient hanter l'équipe T-Mobile, un après l'affaire Jan Ullrich, soupçonné d'être impliqué dans l'affaire Puerto: la formation allemande a également été rattrapée par les aveux d'anciens coureurs de Telekom -son nom jusqu'en 2004- comme Erik Zabel, Bjarne Riis et Rolf Aldag qui ont admis avoir eu recours à l'EPO dans les années 1990.
Depuis l'affaire Ullrich, T-Mobile s'est profondément restructurée, s'est séparée des coureurs de la "vieille école", a changé sa direction sportive et mis en place un programme de contrôle antidopage très strict.
L'opérateur de téléphonie mobile T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom, avait failli mettre un terme à sa présence dans le cyclisme professionnel l'été dernier après l'affaire Ullrich.
Les chaînes de la télévision publique allemande ARD et ZDF ont décidé d'arrêter, jusqu'à nouvel ordre, la retransmission du Tour de France.
Les deux chaînes qui diffusent alternativement les étapes du Tour de France, ont indiqué dans un communiqué commun que cette mesure serait observée jusqu'à "éclaircissement du cas Patrik Sinkewitz".
"Nous ne pouvons pas diffuser une épreuve avec des équipes et des coureurs sur lesquels plane le soupçon du dopage", a expliqué Nikolaus Brender, le rédacteur en chef de la ZDF, interrogé lors du journal de l'après-midi de la chaîne publique.
"Nous voulons montrer par ce geste que nous sommes prêts à soutenir le cyclisme si et seulement s'il est propre, c'est à dire sans produits dopants et prohibés. C'est un avertissement au cyclisme et à tous les autres sports", a-t-il ajouté.
Après l'affaire Jan Ullrich et les aveux de dopage d'anciens coureurs de Telekom, ARD et ZDF avaient prévenu au printemps qu'elles retireraient le Tour de France et toute épreuve cycliste de leurs grilles de programmes à la première affaire de dopage.
AFP 18/07/07
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Message par espoir Jeu 19 Juil - 11:19

Tout sur la saison cycliste 2007 - Page 2 4186454578ro8.th

Tour de France - Papy fait de la résistance

A bientôt 37 ans, Cédric Vasseur (Quick Step) a offert au cyclisme français sa première victoire d'étape sur le Tour 2007 en s'imposant à Marseille, lors de la 10e étape. Le Nordiste a devancé d'un souffle Sandy Casar (Française des jeux) au terme d'une longue échappée.
Le 10 porte peut-être chance à Cédric Vasseur. En 1997, il y a donc 10 ans, il avait signé la première grande victoire de sa carrière, en s'imposant à La Châtre, le 10 juillet, endossant du même coup le maillot jaune. Mercredi, à Marseille, le Nordiste a récidivé lors de la... 10e étape de ce Tour 2007. Il entre dans la confrérie, assez restreinte, des vainqueurs d'étape à une décennie d'intervalle, où il côtoie notamment Gino Bartali, Raymond Poulidor ou Lance Armstrong. Pour sa dernière Grande Boucle, Vasseur s'offre une superbe sortie. Il régale l'équipe Quick Step, pour qui il s'agit du troisième bouquet en 10 jours, et le cyclisme français, qui obtient là sa première victoire depuis le départ de Londres.
A la sortie des Alpes, la plongée vers la Canebière sentait bon l'échappée. Les équipes de sprinters, fatiguées, n'avaient pas le coeur à mener la chasse, pas plus que l'équipe Rabobank, trop heureuse de pouvoir musarder. Les coéquipiers du maillot jaune Michael Rasmussen devaient simplement éviter un coup à la Pereiro, comme celui qui avait permis à l'Espagnol de reprendre une demi-heure à la sortie des Pyrénées l'an dernier. Rien de tout cela ne s'est produit. Après un début d'étape comme prévu ultra-nerveux (46 km/h de moyenne sur les deux premières heures), le bon coup s'est formé à 150 kilomètres de l'arrivée, avec la bénédiction du peloton. Il ne fallait pas le rater.
Casar à 7 centimètres du bonheur
Malheureusement, certaines équipes qui jouaient gros sur ce parcours de transition, ont loupé le coche. C'est le cas notamment des Bouygues Telecom, qui ont manqué là une belle occasion de briller. Pierrick Fédrigo et Thomas Voeckler ont pourtant essayé de sortir, sans succès. Le temps va commencer à presser pour la formation de Jean-René Bernaudeau. La Française des Jeux, dans une position similaire sur ce Tour, avait en revanche réussi à placer Sandy Casar. Patrice Halgand (Crédit Agricole), et Vasseur complétaient les chances françaises dans ce groupe de 11, où figuraient également quelques sacrés puncheurs, comme Jens Voigt (CSC) ou Juan Antonio Flecha (Rabobank).
Tout ce petit monde attendait les deux grosses bosses de troisième catégorie placées dans les 30 derniers kilomètres pour en découdre. Dans la première de ces deux difficultés, c'est Patrice Halgand qui allait faire exploser l'échappée. Brutalement, celle-ci se trouvait réduite de moitié, mais toujours avec les trois Français, flanqués de Voigt et du Liquigas Albasini. Dans le col de la Gineste, sur les hauteurs de Marseille, Halgand puis Voigt tentaient à nouveau de s'en aller. Sans succès. Même Sandy Casar, un temps distancé, recollait avant le sommet.
Malheureusement pour lui, le protégé de Marc Madiot s'est dépouillé pour rien. Dans l'interminable dernière ligne droite, sa pointe de vitesse a eu raison de Voigt, Albasini et Halgand. Mais pas de Cédric Vasseur. A 200 mètres, le doyen du cyclisme français sur ce Tour a démarré sur la droite, le long des balustrades. Malin, il en avait fait le minimum dans les 15 derniers kilomètres pour se préserver. Dommage pour Sandy Casar, battu pour 7,2 centimètres, et qui termine à la place du c... pour la troisième fois de sa carrière sur le Tour. Sa chance repassera peut-être. Après tout, il est bien plus jeune que Vasseur. Presque une décennie les sépare.
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Message par espoir Ven 20 Juil - 1:01

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Tour de France (11ème étape) - Moreau, le jeudi noir
Dure journée pour Christophe Moreau. Victime d'une chute au début de la 11e étape, le Français a ensuite été piégé par une bordure provoquée par l'équipe Astana. Il a perdu plus de trois minutes et sans doute le Tour de France jeudi à Montpellier, où Robert Hunter s'est imposé.
Sur trois semaines, le Tour de France ne se gagne qu'en quelques points stratégiques bien connus de tous. Il peut en revanche se perdre n'importe où, n'importe quand. Christophe Moreau se souviendra que son rêve de gloire s'est évaporé sous le soleil du Midi, quelque part entre Marseille et Montpellier, lors de la 11e étape. Ce devait être une journée de transition, comme on dit. Elle a pourtant condamné un des principaux candidats au podium, si ce n'est à la victoire finale. Piégé par un coup de bordure magistralement orchestré par la formation Astana, le leader de l'équipe AG2R a cédé 3'20" sur le peloton. Il se retrouve à la 14e place au classement général, à 6'38" de Michael Rasmussen.
Ce fut vraiment une journée catastrophe pour le champion de France et son équipe AG2R. Ça a commencé par des crevaisons en série. Au kilomètre 30, Christophe Moreau s'est ensuite retrouvé à terre. Rien de très méchant, juste quelques éraflures au niveau de l'épaule et de la cuisse gauche. Une bonne frayeur, rien de plus. Puis Sylvain Calzati, touché au genou et au tendon d'Achille, a abandonné. Mais le pire était à venir. Brutalement, à 70 kilomètres de l'arrivée, l'équipe Astana s'est mise à rouler à bloc et en bloc en tête du peloton. Une bordure à montrer dans les écoles de cyclisme. Elle a d'abord condamné l'échappée du jour, que l'on pensait pourtant bien partie pour aller au bout. Tant pis pour Wegmann, Millar, Florencio, Fofonov et Gilbert, qui se voyaient beaux avec leurs sept minutes d'avance.
Vino va (beaucoup) mieux
Mais la principale victime allait se trouver ailleurs. Le vent aidant, le peloton, étiré sur toute sa longueur, le peloton n'a pas tardé à casser en deux. Christophe Moreau se situait à ce moment encore dans la bonne partie du paquet. Il aurait sans doute dû montrer davantage de vigilance, car quelques instants plus tard, une nouvelle césure était provoquée. Cette fois, elle fut fatale au Franc-Comtois. 20 mètres de retard, puis 50, puis 100. Dans ce type de situations, si la jonction ne s'opère pas tout de suite, elle n'a jamais lieu. Malgré le soutien de trois équipiers, Moreau était parti pour une heure et demie de galère. C'est d'autant plus dur à avaler pour lui qu'il est le seul grand leader à avoir subi cette lourde perte.
Drôle d'étape, donc. Elle aura davantage pesé sur l'issue du Tour que d'autres, pourtant nettement plus redoutées, comme la première incursion dans les Alpes samedi dernier. Si elle a probablement condamné Moreau, elle marque le grand retour aux affaires des Astana, et de leur star Alexandre Vinokourov. Une semaine pile poil après sa chute sur la route d'Autun, le Kazakh a retrouvé des couleurs. Pour demander à ses hommes de rouler comme ils l'ont fait, il faut qu'il se sente à nouveau très fort. Histoire d'adresser un message bien clair, Vino s'est même permis de tenter une attaque à moins de trois kilomètres de l'arrivée, pour le gain de l'étape. Le coup n'a pas porté, mais Vinokourov est bien de retour.
Cette étape, Tom Boonen a bien cru qu'elle serait pour lui. Débarrassé d'Erik Zabel, Thor Hushovd ou Sébastien Chavanel, eux aussi piégés dans la cassure, le Belge avait (presque) un boulevard devant lui. Quick Step se voyait déjà avec un quatrième succès en poche, mais Boonen a perdu toute chance de victoire dans le dernier kilomètre, suite à une chute. S'il n'est pas tombé lui-même, le champion du monde 2005 s'est retrouvé freiné. Une aubaine pour Robert Hunter, qui a résisté au sprint "assis" de l'incroyable Fabian Cancellara. Souvent placé mais jamais gagnant depuis le départ de Londres, le Sud-Africain tient sa revanche. Quel Tour pour l'équipe Barloworld, déjà victorieuse il y a 48 heures à Briançon avec Mauricio Soler.
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Message par espoir Sam 21 Juil - 2:28

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Tour de France (10ème étape) - Boonen capitalise
Tom Boonen s'est adjugé la 12e étape du Tour vendredi à Castres. La 2e victoire pour le Belge sur cette édition 2007, la 4e pour Quick Step, qui peut avoir le sourire. Pierrick Fédrigo et l'Espagnol Amets Txurruka, longtemps échappés, ont été repris sous la flamme rouge.
Certaines étapes n'offrent pas ce qu'on attendait d'elles. Ce fut le cas jeudi, entre Marseille et Montpellier. Annoncé comme une simple transition, ce 11e acte avait marqué un tournant dans la course, une bordure condamnant un des prétendants au podium en la personne de Christophe Moreau. 24 heures plus tard, à la veille du premier contre-la-montre et de la traversée, terrible, des Pyrénées, l'escapade dans l'Hérault et le Tarn semblait propice aux offensives. C'est pourtant à un sprint massif que Castres a assisté.
Tant pis pour Pierrick Fédrigo et Amets Txurruka, les deux courageux du jour, repris sous la flamme rouge. Tant mieux pour Tom Boonen, qui a saisi l'occasion pour s'offrir sa deuxième victoire depuis le départ de Londres, la 6e au total pour lui sur le Tour. Le Belge a été magistralement emmené par ses deux poissons pilotes de la Quick Step, Steven De Jongh au kilomètre puis Gert Steeg Steegmans aux 500 mètres. Du travail d'orfèvre pour un modèle de sprint. Ainsi placé sur orbite, Boonen ne pouvait pas perdre. Le Belge a conservé une bonne longueur d'avance sur Erik Zabel et Robert Hunter.
Quick Step se gave
Boonen, frustré par son Tour 2006, où il avait certes porté le maillot jaune mais sans glaner la moindre étape, a déjà réussi son édition 2007. S'il franchit les Pyrénées sans encombre, il peut même envisager de ramener, pour la première fois, le maillot vert à Paris. Grand soleil en tout cas chez Quick Step. Pour une équipe dénuée de leader pour le général, la formation de Patrick Lefévère ramasse tout ce qu'elle peut. La voilà avec désormais quatre étapes en poche. Un bilan d'ores et déjà remarquable.
D'autres équipes se contenteraient volontiers d'un petit succès. C'est le cas de Bouygues Télécom et Euskaltel. Vendéens et Basques y ont cru. Fédrigo et le jeune Txurruka ont parfaitement collaboré, comptant jusqu'à 11 minutes de marge sur le peloton. Au sommet de la Montée de la Jeante, soit à moins de 50 kilomètres de l'arrivée, leur avance avait fondu de moitié, et même un peu plus, pour s'établir à cinq minutes. Il en aurait fallu deux de plus pour y croire vraiment. "Le vent de face ne nous a pas aidés ", regrette Fédrigo. La détermination des équipes de sprinters non plus. Quick Step, Lampre, mais aussi... la Française des Jeux, pas la dernière à se démener pour condamner l'échappée. Jean-René Bernaudeau aura apprécié.
Comme prévu, aucun favori n'a bougé la moindre oreille dans la Jeante. Les Caisse d'Epargne de Valverde s'étaient pourtant placés en tête du paquet à mi-pente. Simple mesure de précaution. Compte tenu du menu qui attend les cadors d'ici mercredi prochain, ce n'était pas le moment de se disperser. Samedi, autour d'Albi, le premier contre-la-montre individuel donnera de nouvelles indications et, peut-être, un nouveau leader. Michael Rasmussen n'ignore pas que son règne en jaune pourrait prendre fin à l'issue de cet effort solitaire de 54 kilomètres. Un règne qui, quoi qu'il arrive, restera entaché d'une suspicion dont le Tour n'avait, à l'évidence, pas besoin.
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Message par espoir Sam 21 Juil - 23:18

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Tour de France (Contre la montre) - Vinokourov : "Rien n'est fini"
Relancé par sa victoire et surtout les écarts creusés samedi dans le contre-la-montre d'Albi, Alexandre Vinokourov (Astana) promet d'attaquer dans les Pyrénées pour renverser la situation dans le Tour de France.
ALEXANDRE VINOKOUROV, que s'est-il passé depuis votre chute du 12 juillet ?
"J'ai passé une semaine très dure, j'ai beaucoup souffert. Mais bon, le Tour est long. J'espérais qu'il n'y ait pas d'infection aux genoux. A l'hôpital, le docteur a fait du bon travail, il m'a mis les points de suture. Mais je craignais le choc dans les genoux. Tout le monde a bien travaillé. Je voudrais remercier encore l'ostéopathe, le masseur. Aujourd'hui, c'était important de montrer que l'on m'a peut-être effacé trop tôt du classement général. J'ai retrouvé mes jambes depuis deux jours. Je peux vous le dire, j'ai retrouvé une grande motivation. Ce n'est pas fini du tout !"
Où avez-vous trouvé cette motivation ? On vous sentait déterminé sur le vélo...
Si j'ai continué après ma chute et mes blessures, c'était surtout pour les spectateurs qui n'ont cessé de m'encourager au bord des routes. Pour moi, c'est un nouveau Tour qui commence. Je suis vraiment content de mon contre-la-montre. Les descentes étaient vraiment dangereuses, c'est pour ça que j'ai pris un minimum de risques. J'ai été régulier tout au long des 54 km.
L'équipe a placé trois coureurs dans les quatre premiers ce samedi. Quelle tactique allez-vous suivre ?
"Andreas (Klöden) a toujours fait de bons chronos et "Kash" (Kashechkin) a progressé depuis un an, on l'a vu au Dauphiné. Je pensais gagner le Tour dans les contre-la-montre et résister dans les montagnes. Mais j'ai perdu beaucoup de temps dans les Alpes. La tactique, on verra demain. Ce que je peux dire, c'est qu'on va attaquer. Le Tour se finit à Paris."
A titre personnel, vous êtes de nouveau en mesure de remporter le Tour de France...
Tout à fait. On m'a enterré un peu trop vite à mon goût. Je suis toujours là, et on va voir comment vont se passer les prochains jours. Mais j'ai hâte d'en découdre dans la montagne. Ma motivation va être décuplée dans les Pyrénées.
Que pensez-vous de Rasmussen ?
"Il m'a impressionné dans le chrono, il a perdu seulement trois minutes, je pensais lui reprendre un peu plus. Je sais qu'il grimpe bien. Mais le Tour est long, chacun peut connaître un jour "sans". Les deux prochaines étapes sont très dures. Il ne me fait pas peur. (Et son affaire ?): J'ignore les détails, combien de contrôles il a manqués... Mais, pourquoi sa fédération ne l'a-t-elle pas dit avant le départ ? Je pense que le Tour a pris la bonne décision."
Où en êtes-vous de vos problèmes aux genoux ?
"Ça va de mieux en mieux. J'ai tout donné, les jambes tournaient bien, j'ai un peu coincé dans le final. Je suis mieux que dans les Alpes. Le lendemain de Briançon j'étais très très mal, ce jour-là j'ai presque failli abandonner, puis j'ai dit, j'essaie encore une journée, et ensuite c'est allé mieux. Andreas Klöden était un peu mal hier, il m'a dit qu'il ne se sentait pas trop bien. Moi, en tous cas je suis content de ma performance, je crois que j'ai retrouvé des jambes à la Vino.
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Message par espoir Sam 21 Juil - 23:26

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Tour de France - Vino, c'est stupéfiant !
Hallucinant Alexandre Vinokourov (Astana). Le Kazakh a écrasé le contre-la-montre d'Albi, samedi, lors de la 13e étape du Tour de France. Il revient à la 9e place du classement général, à un peu plus de cinq minutes du Michael Rasmussen, qui conserve donc le maillot jaune. Valverde a coulé.
On avait bien noté le regain de forme d'Alexandre Vinokourov, jeudi, avec cette fameuse bordure et cette attaque dans le final, à Montpellier. On s'attendait à un show dans les Pyrénées, dès dimanche. Mais qui aurait pu imaginer que le Kazakh (archi)dominerait le premier grand contre-la-montre de ce Tour 2007, longtemps disputé sous le déluge? Au bord de l'abandon voilà encore 72 heures, Vino a ridiculisé la concurrence lors de la boucle de 54 kilomètres autour d'Albi, créant des écarts dignes du Lance Armstrong de la grande époque. Intouchable, en tête à tous les pointages intermédiaires, Vino a repoussé son dauphin du jour, Cadel Evans, à plus d'une minute. 19e au général samedi matin, il effectue un bond de dix places au général.
Oubliés la chute d'Autun, la cuisse brûlée et les genoux endoloris. Vinokourov s'impose pour la première fois dans un contre-la-montre sur la Grand Boucle. A n'en pas douter, il faut à nouveau compter avec lui pour la victoire finale. Chez Astana, la question du leadership demeure en tout cas plus que jamais posée aujourd'hui. La formation suisse a signé une performance d'ensemble exceptionnelle samedi. Derrière Vinokourov, Andrey Kashechkin et Andreas Klöden ont pris les 3e et 4e places de l'étape, à 1'38" et 1'44" de l'extra-terrestre. Seul l'Allemand, freiné par une chute sur la chaussée glissante, peut s'estimer déçu. Mais à eux trois, ils peuvent dynamiter le Tour dans les jours qui viennent.
Astana frappe fort
Il le faudra car, au général, les Astana sont paradoxalement encore loin du compte. Klöden, toujours le mieux placé, n'est même pas sur le podium provisoire. Il pointe à 2'34" du maillot jaune. Vinokourov reste à plus de cinq minutes. La faute à l'autre exploit du jour, signé Michael Rasmussen. Le Danois a sorti le chrono de sa vie en prenant la 11e place. Même dans ses projections les plus optimistes, il n'envisageait sans doute pas (de) céder aussi peu de terrain: moins de trois minutes sur Vinokourov, moins de deux sur Evans ou Klöden, moins de 40 secondes sur Alberto Contador. Quant aux autres, à tous les autres, c'est bien lui, le gringalet, qui leur a repris du temps sur un tracé pour purs spécialistes.
Avec le retour au premier plan de Vinokourov, la résistance de Rasmussen constitue donc l'autre fait majeur du jour. Le Scandinave conserve une minute d'avance sur son plus proche poursuivant, Cadel Evans. Le reste de la troupe des favoris navigue entre deux minutes trente (pour Contador et Klöden) et six minutes. Il faudra vraiment aller chercher Rasmussen. La perspective de voir ce dernier en jaune à Paris dans huit jours n'a absolument rien d'absurde. On se doute qu'elle ne réjouit pas forcément les organisateurs du Tour, compte tenu des soupçons qui pèsent sur lui depuis deux jours.
Valverde et Moreau naufragés
On doit d'ailleurs à Rasmussen l'image la plus extravagante de ce contre-la-montre. A trois kilomètres de l'arrivée, il s'est payé le luxe de rattraper Alejandro Valverde, parti trois minutes avant lui ! Deux explications à cet étonnant dénouement: la perf' de Rasmussen, supérieure aux attentes, mais aussi le naufrage total de Valverde. Jamais dans l'allure, le Murcien accusait déjà près de trois minutes de retard sur Vinokourov au tiers de la course. Son cas n'a fait que s'aggraver au fil des kilomètres. 47e de l'étape (!), le leader de la Caisse d'Epargne a lâché plus de six minutes dans l'affaire. Il se retrouve derrière Vino au général, et sort même du Top 10. Un cauchemar...
Et que dire du pauvre Christophe Moreau? Si quelqu'un avait annoncé au Belfortain qu'il pointerait à la 23e place du classement au soir de ce chrono il y a encore trois jours, il lui aurait ri au nez. Et pourtant. Au terme d'une des pires journées de sa longue carrière professionnelle, Moreau a pris une invraisemblable 125e place, perdant plus de neuf minutes sur Vinokourov. Il n'est évidemment plus question de maillot jaune, de podium, ni même de Top 10. Il s'agit désormais de sauver l'honneur, le sien et celui du cyclisme français, dont les actions sont au plus bas. Un sourire tout de même dans la grisaille tarnaise, la belle huitième place de Sylvain Chavanel. On a les satisfactions que l'on peut...
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Message par espoir Mar 24 Juil - 11:02

Tour de France (15ème étape) - Tout ça pour ça
Ses rêves de maillot jaune envolés, Alexandre Vinokourov a remporté, à l'orgueil, la 15e étape du Tour de France, lundi. Le Kazakh signe sa 2e victoire en l'espace de 48 heures. Michael Rasmussen reste en jaune. Le Danois a repoussé les assauts d'Alberto Contador, son dernier adversaire.
Pas terrible, la terrible étape des Pyrénées... La belle et grande bagarre, attendue et espérée, n'a (presque) pas eu lieu. Au fil des cinq cols parsemés sur le tracé, Michael Rasmussen a passé une journée assez tranquille. Seul Alberto Contador l'a attaqué, de manière intense et répétée, mais un peu tardive, dans la dernière ascension, le col de Peyresourde. Au final, le Danois n'a rien cédé à son jeune dauphin espagnol, sur lequel il dispose d'une marge inchangée de 2'23". Mais si la hiérarchie n'a pas été bouleversée, les autres sont désormais un peu plus loin. Cadel Evans, troisième, pointe maintenant à quatre minutes, Leipheimer et Klöden, les gros rouleurs, à plus de cinq.
En gros, on n'est pas passé loin de la sieste. Plus tiède que brûlant, ce 15e acte a surtout valu par le panache d'Alexandre Vinokourov. Le Kazakh avait pris près d'une demi-heure dimanche. Relégué aux oubliettes au général, il en a profité pour utiliser à bon escient sa marge de manoeuvre. A l'attaque dès le départ, Vino s'est retrouvé à 130 kilomètres de l'arrivée dans un groupe de 24 coureurs qui s'est effiloché col après col. Autour de la star d'Astana, quater membres du Top 20, Denis Menchov, en éclaireur pour Rasmussen, Zubeldia, Kirchen et Arroyo. Mais aucun d'entre eux ne constituait une menace suffisamment sérieuse pour inquiéter le maillot jaune.
Contador a essayé.. trop tard
Dans Peyresourde, Vinokourov allait porter l'estocade. Une accélération, puis deux puis une troisième, décisive. Cobo, Zubeldia, Kirchen et Arroyo étaient distancés pour de bon. Il ne lui restait plus qu'à gérer tranquillement la descente finale. A Loudenvielle, le vainqueur de la Vuelta 2006 s'est donc offert son cinquième succès sur le Tour, le second en l'espace de 48 heures. Jamais il n'avait triomphé dans les Pyrénées. Sa force de caractère invite au respect. Reste que ces deux victoires, aussi belles soient-elles, n'effaceront pas son immense déception. Vinokourov était venu pour gagner le Tour. Enfin. Il devra attendre. Encore.
Ce triomphe, Rasmussen n'en a jamais été aussi près. On comprend mal tout de même la stratégie de certains des adversaires du leader de la Rabobank. Alejandro Valverde a tenté de se glisser dans une échappée moins d'un quart d'heure après le coup d'envoi de l'étape, puis plus rien. Sans doute n'a-t-il pas les moyens de faire davantage, comme Evans, Klöden et tous les autres. Seul Contador a les jambes pour secouer le maillot jaune. L'Espagnol semble très fort et son démarrage en montagne peut être terrible. Mais pourquoi a-t-il attendu les quatre derniers kilomètres de Peyresourde pour passer à l'offensive? S'il avait pris cette initiative dans l'ascension précédente, le Port de Balès, la face du Tour en aurait, peut-être, été changée.
S'il n'a rien cédé, Rasmussen a en effet, pour la première fois, affiché un soupçon de faiblesse. A deux reprises, le Scandinave a dû boucher un trou pour revenir sur Contador. Presque rien. A peine 10 mètres. Mais ce sont ces quelques mètres qui doivent aujourd'hui donner de l'espoir au Madrilène. Pas qu'à lui, d'ailleurs. On sent l'angoisse gagner l'organisation du Tour et les instances internationales à l'idée de voir Rasmussen en jaune sur les Champs-Elysées, dimanche. "En termes d'image, il vaudrait mieux que ce ne soit pas Rasmussen mais un jeune coureur qui remporte le Tour", a déclaré Pat McQuaid, le président de l'UCI. Alors, tous derrière Contador?
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Message par espoir Mer 25 Juil - 1:43

Tour de France (Dopage) - Vino positif, Astana s'en va !
Le Kazakh Alexandre Vinokourov a été contrôlé positif aux transfusions homologues après sa victoire sur le contre-la-montre à Albi. Son équipe, Astana, a annoncé qu'elle quittait le Tour à la demande des organisateurs. Elle a aussi suspendu son coureur.
Bon sang ne saurait mentir. Si le proverbe n'existe pas au Kazakhstan, Alexandre Vinokourov vient d'en apprendre le sens. Le Kazakh a été contrôlé positif aux transfusions homologues après sa victoire sur le contre-la-montre d'Albi samedi dernier. En clair, il a été transfusé avec le sang d'un donneur compatible peu avant l'étape. C'est le laboratoire de Châtenay-Malabry qui a découvert la présence de deux populations distinctes de globules rouges dans l'échantillon A du coureur. Pratique interdite bien sûr puisqu'elle augmente la quantité de globules rouges dans le sang et donc la performance sportive.
Sa "démonstration" en avait surpris plus d'un à Albi. Moribond dans les Alpes après sa chute à Autun et touché au genou, il avait relégué le deuxième, Cadel Evans, à 1'14. A plus de 48 km/h de moyenne, c'est surtout en raison de sa forme que le chrono avait étonné. Complètement largué dans la première étape des Pyrénées et hors course pour la victoire finale, le Kazakh avait effectué un nouveau numéro lors de la 15e étape lundi pour s'offrir un deuxième succès. Un nouveau contrôle effectué ce jour-là est en cours d'analyse et devrait confirmer ce premier résultat.
Le Tour 2007 s'offre donc son premier séisme. Les premières secousses provoquées par le contrôle positif à la testostérone de l'Allemand Patrick Sinkewitz (T-Mobile) n'étaient que du menu fretin et la prise attendue de tous sur le cas Michael Rasmussen (Rabobank) devrait être bien plus qu'une réplique de ce tremblement de terre. En attendant, la formation d'Alexandre Vinokourov, Astana, a suspendu son coureur et vient d'annoncer qu'elle quittait l'épreuve à la demande des organisateurs. Andreas Klöden ne montera donc pas sur le podium et un Français, Sylvain Chavanel, intègre le Top 30. Mais bon sang, qui s'en préoccupe?
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Message par espoir Jeu 26 Juil - 12:29

Tour de France - Rasmussen s'en va !
Le Tour de France perd son maillot jaune. Michael Rasmussen a quitté l'épreuve à la demande de son équipe Rabobank. Le Danois avait menti, il est donc limogé. Alberto Contador devrait récupérer la tunique alors que la Grande Boucle s'enfonce plus que jamais dans la nuit noire...
Michael Rasmussen s'en est allé au sommet de sa gloire... Vainqueur sur l'Aubisque, le Danois ne sera pas au départ de la 17e étape du Tour de France jeudi. Son équipe, Rabobank, lui a demandé de se retirer de l'épreuve après avoir appris qu'il avait menti sur sa préparation au Mexique. Le maillot jaune du Tour était en fait en Italie au mois de juin. Ce faux planning et les contrôles inopinés de l'UCI ont même entraîné son limogeage par la formation néerlandaise. Le coureur ne s'est donc pas fait prier pour se retirer de la course. Il n'a pas eu le choix.
Il pourrait rapidement être suivi par sa formation au grand complet. "Il a violé les règles de l'équipe et il n'est pas sûr que l'équipe poursuive la course", a déclaré le porte-parole de Rabobank. Depuis la révélation de son avertissement délivré par l'UCI, le grimpeur danois concentrait les soupçons sur ses performances. Son résultat samedi dans le contre-la-montre d'Albi, un exercice qui ne lui avait jusque-là jamais convenu, a accru la suspicion à son encontre, avant qu'il résiste aux attaques de Contador dans la montée du plateau de Beille dimanche.
Contador en jaune
Ce mercredi, il avait encore paru très facile sur la dernière étape de montagne avec arrivée au sommet de l'Aubisque. Un contrôle parfait des attaques de son dauphin Alberto Contador avant une attaque en bonne et due forme pour signer son deuxième succès sur ce Tour après l'étape de Tignes, histoire de prouver qu'il était le patron. Un patron hué tant sur la ligne d'arrivée que sur le podium, fait très rare voire inédit sur le Tour de France. Désormais, c'est l'Espagnol Alberto Contador (Discovery Channel) qui sera en jaune dans le peloton.
Plus qu'un coup dur pour l'épreuve, c'est une journée qui restera dans l'histoire de l'épreuve. Un peu plus tôt, c'est Cofidis qui avait décidé de se retirer suite au contrôle antidopage positif de son coureur italien, Cristian Moreni. Et que dire du départ d'Alexandre Vinokourov, contrôlé aux transfusions sanguines homologues, et de son équipe mardi, lors d'une journée de repos qui n'en portait que le nom... Que pouvait-il arriver de pire pour le Tour de France? Rien à part s'il s'arrête ce qui ne sera pas forcément une mauvaise idée tant cette édition 2007 plonge dans le marasme.
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Message par espoir Jeu 26 Juil - 17:53

Tour de France - Arrêtez le massacre !
Dépourvu de crédibilité et d'intérêt, le Tour de France 2007 devrait s'arrêter. C'est une question de bon sens. Cette 94e édition, minée par les scandales, n'a surtout pas besoin d'un vainqueur. Pourtant, il ira jusqu'à Paris, ne serait-ce que pour des raisons purement économiques.
Le Tour de France a plongé du côté obscur. Pour de bon. Depuis 48 heures, toutes les bombes à retardement lui sautent à la gueule, les unes après les autres. En toute logique. La suspicion, larvée, a laissé place au(x) scandale(s), qui éclatent au grand jour. Le contrôle positif d'Alexandre Vinokourov, mardi, a donné le ton. La veille, le Kazakh triomphait à Loudenvielle, expliquant devant la presse, avec un aplomb qui laisse après coup pantois, qu'il inspirait "le respect". Dehors, le Vino, et toute son équipe avec. Un sacré séisme.
Mais la réplique, le lendemain, allait s'avérer plus dévastatrice encore. Mercredi, la Grande Boucle a vécu une de ses journées les plus noires. Un nouveau contrôle positif, d'abord, celui de l'Italien de chez Cofidis, Cristian Moreni. Terrible coup de poignard, puisqu'il appartient à la formation Cofidis, dont le manager, Eric Boyer, n'a pas été le moins virulent dans ses propos vis-à-vis de Vinokourov, entre autres. Qu'on le veuille ou non, Boyer et par ricochet toutes les équipes françaises voient leurs beaux discours décrédibilisés par la faute de Moreni.
Un maillot jaune comme un boulet
Pourquoi certains, une majorité même, continuent de violer les règlements et l'éthique? Parce que la force de l'habitude, et celle de la bêtise, sont ancrées si profondément qu'il faudra encore des années pour s'en défaire. Avec tout ça, on en avait presque oublié la course, archi-dominée par Michael Rasmussen, maillot jaune victorieux au sommet de l'Aubisque, mais dont le succès a été accueilli par des huées. Même Lance Armstrong n'a pas connu une telle désapprobation du public. Parce qu'elle a découvert que le Danois avait menti sciemment, peut-être, aussi, parce qu'elle a compris que gagner le Tour de France dans ces conditions ne lui rendrait pas service, l'équipe Rabobank a choisi de retirer Rasmussen de la course mercredi soir. Le Tour n'a plus de maillot jaune, et surtout plus aucun crédit.
Rasmussen est donc parti et personne ne le regrettera. Bon débarras. Mais qu'Alberto Contador ou un autre s'impose sur les Champs-Elysées dimanche, quelle importance? De toute façon, le maillot jaune sera celui d'une édition pourrie jusqu'à la moelle. Il portera ce sacre comme un boulet et sera plus à plaindre qu'autre chose. Alors, pourquoi continuer dans ces conditions? Parce que les enjeux économiques sont là. Parce que les organisateurs du Tour, focalisés sur leur guerre usante et stérile contre l'UCI, ne veulent pas baisser la garde, ni leur pantalon. On les comprend, après tout. ASO se sent pris en otage dans cette histoire.
Pour tout dire, on n'aimerait pas être à la place de Christian Prudhomme. Homme intègre et sincèrement amoureux du Tour, il se retrouve à la tête de ce monument au pire moment. On l'imagine malheureux. Il connaît trop bien sa Grande Boucle pour ne pas mesurer aujourd'hui son état de délabrement en termes de crédibilité. Le cyclisme se trouve actuellement au coeur du cyclone. Tout le monde est emporté, y compris le Tour. Surtout le Tour. Alors, il vaudrait mieux en rester là pour cette fois. Comme le précédent, ce Tour 2007 est déjà mort avant d'être achevé. Passons à autre chose. Il n'a pas besoin d'un vainqueur. Plus personne n'en veut...
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Message par espoir Sam 28 Juil - 22:35

Tour de France (Avant dernière étape) - Contador a eu chaud
Alberto Contador (Discovery Channel) a sauvé son maillot jaune lors du chrono décisif, samedi. L'Espagnol a conservé 23 petites secondes de marge sur l'Australien Cadel Evans (Predictor) au classement général, et 31 sur son coéquipier, l'Américain Levi Leipheimer, vainqueur de l'étape.
A défaut d'éthique, d'équité et de crédibilité, ce Tour de France 2007 restera au moins dans les livres comme le plus serré de l'histoire. A l'issue du contre-la-montre de 55 kilomètres entre Cognac et Angoulême, il n'y a plus que 31 secondes d'écart entre les trois premiers du classement général. Du jamais vu depuis 1903. Alberto Contador a sauvé son maillot jaune. Sauf accident, il remportera son premier Tour dimanche. Mais le poing levé par l'Espagnol de l'équipe Discovery Channel sur la ligne d'arrivée trahissait un soulagement plus intense encore que sa joie.
Malgré son excellent chrono, qu'il a achevé à la cinquième place, Contador a bien failli tout perdre. Au final, il n'a conservé que 23 secondes sur Cadel Evans, sur lequel il disposait d'une marge d'une minute cinquante avant ce rendez-vous capital. Il aurait fallu une dizaine de kilomètres supplémentaires pour permettre à l'Australien de rafler le jackpot. Encore que. Si ce contre-la-montre avait été un peu plus long, c'est probablement Levi Leipheimer, le troisième larron, qui aurait décroché la timbale. Net vainqueur de l'étape, avec 51 secondes d'avance sur Evans, l'Américain vient mourir à 31 secondes de son coéquipier Contador.
Discovery et les Espagnols au top
Pour obtenir son premier succès sur le Tour, Leipheimer a signé une performance ahurissante. Un chrono à la Vinokourov, serait-on tenté de dire, à plus de 53 km/h de moyenne. Peut-être a-t-il été galvanisé par la présence de Lance Armstrong himself. La visite du boss a d'ailleurs transcendé toute l'équipe Discovery Channel, qui place quatre coureurs dans les sept premiers à Angoulême. Outre Leipheimer et Contador, Yaroslav Popovych (4e) et George Hincapie (7e) ont complété le récital collectif de la formation américaine, qui aura décidément beaucoup de choses à fêter samedi soir.
Leipheimer a constamment pris du temps à Evans, qui n'a lui-même cessé de creuser l'écart sur Contador. Le Madrilène, gérant plutôt bien son effort, a tout de même senti le vent du boulet lorsqu'il a concédé une minute sur Evans après 30 kilomètres. Il a mieux résisté sur la fin. Mais il aurait suffi d'une crevaison, d'un saut de chaine, d'un virage mal négociée, ou d'une roue cassée (mésaventure qui est arrivée au pauvre David Millar) pour tout remettre en cause. Heureusement pour lui, rien de tout ça n'est arrivé. Malgré son rush, Evans est encore trop loin pour espérer renverser la vapeur dimanche sur les Champs-Elysées. 23 secondes, c'est trop, même avec les deux bonifications disponibles en cours d'étape. Mais le coup n'est pas passé loin...
Paradoxalement, si le suspense a été intense, la hiérarchie n'a quasiment pas été bousculée. Le tiercé, bien que resserrée, reste dans le même ordre. Le Top 8 du général n'an en fait pas bougé d'un iota. Carlos Sastre a résisté à Haimar Zubeldia pour la 4e place. Alejandro Valverde en a fait de même face à Kim Kirchen pour la 6e. Seul perdant de la journée, le maillot à pois Mauricio Soler. 9e avant l'étape, il sort des dix premiers, au profit d'Oscar Pereiro. Ce sont donc six Espagnols qui trôneront dans le Top 10 de ce Tour 2007. Surréaliste. En descendant dans la hiérarchie, vous en croiserez sept de plus (soit 13 au total) avant de tomber sur un Français. Stéphane Goubert, 36 ans et premier Tricolore, pointe à la 27e place. Ça fait mal...
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Message par espoir Dim 29 Juil - 22:13

Tour de France - L'envol de Contador
Simple outsider il y a trois semaines, Alberto Contador est le grand triomphateur du Tour 2007. Servi par les circonstances et son propre talent, il succède à Indurain au palmarès des vainqueurs espagnols. Reste à savoir s'il s'inscrira dans une simple transition ou s'il peut régner durablement.
Comme Lance Armstrong, il a aperçu la mort avant de remporter le Tour de France. Comme Jan Ullrich, il ramène simultanément à Paris le maillot jaune et le maillot blanc du meilleur jeune. Comme Floyd Landis l'an dernier, il a triomphé dans Paris-Nice quatre mois avant de dominer le Tour. Alberto Contador a donc quelques liens de parenté avec quelques récents lauréats de la Grande Boucle. Et comme ses trois prédécesseurs, l'ombre du soupçon plane au-dessus de sa couronne. Le nouveau roi de France et d'Espagne devra s'y habituer. Comme l'a dit Patrice Clerc, "tout coureur professionnel est aujourd'hui présumé dopé". Le plus fort d'entre eux sur la plus grande course du monde, un peu plus encore que les autres...
Depuis sa prise de pouvoir, à la suite de l'exclusion de Michael Rasmussen, Contador a affiché un détachement certain vis-à-vis de ce climat de suspicion. Plutôt zen, le maillot jaune. Il est vrai qu'en dépit de son jeune âge, l'Espagnol revient de très loin. C'est même un miraculé. Un an après ses débuts professionnels, en mai 2004, victime d'une chute lors du Tour des Asturies, il est transporté à l'hôpital. Des examens laissent les médecins stupéfaits. Il souffre d'un début de rupture d'anévrisme. Sans cette chute, elle n'aurait jamais été décelée. Contador serait mort. Après une opération délicate et une longue convalescence, il remonte sur le vélo six mois plus tard.
Construit à travers les épreuves
A son retour, en janvier 2005, le succès ne tarde pas à venir. Bon puncheur, excellent grimpeur et rouleur très correct, il s'offre une étape du Tour Down Under, en Australie, triomphe dans la Semaine Catalane et signe des victoires d'étapes au Tour de Romandie ou sur la Bicyclette basque. Mais Contador reste un sursitaire. Un nouveau malaise, heureusement sans gravité, à l'été 2006, viendra lui rappeler par où il est passé. Chez les Contador, famille humble, on connait le prix de la vie. Raul, le plus jeune des frères d'Alberto, qu'il adore, souffre d'une paralysie cérébrale. C'est à lui qu'il avait dédié sa victoire au Plateau de Beille, dimanche dernier.
Contador s'est construit à travers ces épreuves. Personnelles, mais aussi professionnelles. Quand son mentor chez Liberty Seguros, Manolo Saiz, est pris la main dans le sac dans l'affaire de dopage Puerto en mai 2006, Contador est un temps impliqué. Il fera partie des coureurs écartés à la veille du prologue du Tour de France 2006. Avant d'être mis hors de cause un peu plus tard. "J'ai simplement eu le tort de me trouver dans la mauvaise équipe au mauvais moment", insiste-t-il. Mais le mal était fait. Depuis, le doute plane. Lors de la longue conférence de presse qu'il a tenue samedi soir, le maillot jaune a dû faire face à de nombreuses questions sur le dopage et l'affaire Puerto, assez peu sur sa victoire.
Il sait ce qu'il veut
Son passage à l'intersaison chez Discovery Channel, de Manolo Saiz à Johan Bruyneel, n'a freiné ni les soupçons ni sa progression. "Alberto est un coureur hors du commun, l'un des plus talentueux que j'ai eu à diriger", confiait récemment le manager belge. Contador sait ce qu'il veut, et sa victoire dans Paris-Nice au mois de mars lui a donné le surplus de confiance qui lui manquait. Bruyneel raconte cette anecdote révélatrice: "Juste avant le départ du Tour, j'ai fait le point avec chacun de mes coureurs. Pour Alberto, j'avais dressé la liste de ses rivaux pour le classement du meilleur jeune. Je lui ai dit 'tes adversaires seront sûrement Gerdemann et Dekker. Il m'a répondu 'j'espère plutôt que mes adversaires seront Valverde ou Evans." Il pensait, déjà, au maillot jaune.
Ce sont pourtant les circonstances qui l'ont amené à prendre le leadership au sein de son équipe. Contador n'a rien réclamé. Aucun coup de force ni de gueule. Il s'est imposé comme une évidence en montagne, où il fut le seul à soutenir la comparaison avec Rasmussen. Arrivé au sommet bien plus tôt que prévu, le Castillan devra maintenant déjouer les pièges de son temps. Il est à souhaiter qu'il soit aussi blanc que le maillot qu'il a porté pendant près de deux semaines. Dans le flou artistique actuel, difficile de savoir si son règne peut s'avérer durable ou non. Ullrich a gagné son premier Tour à 23 ans, mais c'était aussi le dernier. Indurain et Armstrong ont attendu d'en avoir 27, mais ils en ont remporté 12 à eux deux. En attendant, son histoire est belle. Pourvu qu'elle le reste...
Eurosport 29 Juillet 2007
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